Accueil Actualités Cri d’alarme à l’opinion publique et syndicale : Sauver Snipe-La Presse-Essahafa, un devoir patriotique

Cri d’alarme à l’opinion publique et syndicale : Sauver Snipe-La Presse-Essahafa, un devoir patriotique

Dans la mouvance de la grève générale observée vendredi 17 janvier 2020 par l’ensemble des travailleurs relevant de la Snipe-La Presse-Essahafa (journalistes, techniciens et personnel administratif), la situation ne fait qu’empirer, de jour en jour, au sein de l’entreprise du fait de la politique de fuite en avant adoptée par la direction de l’institution qui campe sur ses positions initiales de refus de répondre  par l’affirmative aux revendications légitimes des employés de la société, de rejet du dialogue avec les structures syndicales représentatives de plus de 300 salariés et enfin de choix de porter atteinte à l’image de l’ensemble de la famille élargie de la Snipe-La Presse-Essahafa, à travers la publication de mensonges et d’accusations gratuites mettant en cause la crédibilité, le professionnalisme, voire le patriotisme de ces mêmes travailleurs.

Outre, ces pratiques inadmissibles, des menaces d’exclusion et de sanctions disciplinaires sont proférées quotidiennement à l’encontre des participants (soit l’ensemble du personnel de la Snipe-La Presse-Essahafa) à la grève du vendredi 17 janvier, une grève légale, légitime  et reconnue par l’Ugtt.

Face au pourrissement de la situation au sein de l’entreprise, les travailleurs (toutes spécialités confondues) s’adressent, via le syndicat de base de leur entreprise relevant de l’Ugtt, à l’opinion publique syndicale et nationale dans le but de les éclairer sur ce qui se passe réellement au sein de l’entreprise et de les appeler à les soutenir dans leur combat pour le triomphe des valeurs de droits, de liberté, de démocratie et de dignité.

Dans une déclaration rendue publique à cette occasion, ils  mettent l’accent sur les principales pratiques suivantes commises par la direction de l’entreprise :

– L’impression de l’édition du samedi 18 janvier 2020 en dehors de l’imprimerie de La Presse et ce en faisant sortir les ordinateurs du journal par un technicien, en cachette, pour les mettre à la disposition de personnes étrangères à l’entreprise qui ont imprimé l’édition parallèle parue le jour même.

– La suppression illégale dans la même édition du nom du rédacteur en chef principal, pourtant élu à l’unanimité par les journalistes de La Presse.

– Le faux appel lancé par le P.D.G. de la Snipe-La Presse-Essahafa aux sécuritaires du district de Tunis les appelant à venir assurer sa sécurité «menacée» à la suite d’un sit-in organisé par les salariés, lundi dernier, au sein de l’entreprise, pour lui demander des explications sur la publication de l’édition parallèle parue le samedi 18 janvier, faisant échouer, ainsi, la grève générale.

– Les fausses accusations lancées par le directeur général laissant entendre qu’il a été séquestré par les sit-inneurs dans son bureau, accusations que les cadres sécuritaires présents sur place tout au long du mouvement sont les premiers à infirmer.

Tout en dévoilant ces amères réalités à l’intention de  l’opinion publique et de l’ensemble des forces et composantes du paysage politique et civil, les travailleurs au sein de la Snipe-La Presse-Essahafa réitèrent leur attachement irréversible à l’application immédiate de leurs revendications légitimes contenues dans les différentes motions publiées par le syndicat de base de leur entreprise, sous la supervision et l’encadrement de l’Ugtt.

Ils appellent les autorités publiques à trouver immédiatement une solution à même de mettre un terme au pourrissement de la situation au sein de l’entreprise et à la détérioration quotidienne des conditions de travail au sein d’une institution médiatique considérée par les professionnels du secteur comme une fierté nationale et un  acquis stratégique à préserver à tout prix.

SNIPE La Presse –  Essahafa

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